LOGAN HICKS

« Pour Djerbahood, j’ai décidé de reprendre mon travail à base de motifs, car le mur sur lequel je peignais était juste en face d’une mosquée. Je suis sensible aux différences culturelles et je ne voulais offenser personne, alors j’ai jugé qu’il serait mieux de ne pas créer une oeuvre figurative. J’ai compris que si l’art musulman utilisait tant les motifs, c’était parce que l’islam interdisait de peindre des représentations humaines. Même s’il aurait sûrement été possible de trouver un terrain d’entente, j’ai pris cela comme l’occasion de faire quelque chose de différent.

Le bâtiment que j’ai choisi était une vieille école, fermée depuis longtemps. Les murs tombaient en ruine et c’était une coquille vide. En lui donnant cette nouvelle peau, j’ai pensé que ce serait une bonne idée de rendre à la façade sa gloire d’antan et d’honorer cette cause noble qu’est l’instruction. »

LOGAN HICKS (2014)