NILKO

« C’était mon deuxième pèlerinage artistique dans le village djerbien d’Erriadh, toujours aussi enchanteur, parsemé de fleurs et de sourires, aux habitants accueillants. La plupart des oeuvres murales de 2014 se sont patinées avec le temps, rongées par le vent et le sable. Un peu passées, leurs couleurs gardent une fraîcheur et égaient les ruelles et placettes du village…

L’une d’elles a disparu et elle plaisait beaucoup aux Tunisiens, la vieille 404 bâchée, j’ai donc décidé de lui redonner vie sur un pignon de rue au travers d’une anamorphose naturelle en utilisant la profondeur et l’architecture de la rue. Ce mur, c’est celui de la maison « d’un grand pêcheur », m’a-t-on dit,. J’ai donc poursuivi le décor de gauche sur le reste de la bâtisse, en le mélangeant à un décor fantasmé, qui nous transporte à travers Djerba jusqu’à Sidi Jmour pour attendre le coucher du soleil… les pieds dans l’eau… »

NILKO (2014 – 2022)